Cédrière
Une cédrière est un peuplement majoritairement composé de thuya. Dans la cédrière de la Forêt jardinée, le thuya cohabite avec le sapin, l'épinette, le mélèze, le bouleau et le peuplier. En 1993, le peuplement était âgé, environ 90 ans. Une coupe sélective y a été réalisée pour retirer des tiges marchandes en voie de détérioration et de perdition. Ensuite, la forêt a subi plusieurs dommages à la suite de perturbations naturelles, du verglas en 1998 et des vents violents en 1999. La coupe combinée aux perturbations naturelles a créé des ouvertures dans la forêt et l'émergence d'essences pionnières, notamment le framboisier, le peuplier faux-tremble et le bouleau. Ces végétaux, qui sont une source de nourriture de qualité pour les animaux, et les cèdres, qui forment de bons abris, font de la cédrière actuelle un lieu propice pour la faune. |
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Cèdre versus thuyaLe cèdre est un espèce d'arbres très semblable au thuya, mais il se retourve natuellement de la Méditerranée à l'Himalaya. Au Québec, nous avons plutôt du thuya. Il est facilement différenciable des autres conifères grâce à ses feuilles en forme de petites écailles et son écorce rainurée. |
L'écorce du thuya |
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Succession végétaleC'est l'évolution naturelle de la forêt dans le temps suite à une perturbation naturelle importante. Cela implique généralement plusieurs étapes. Les perturbations naturelles vont détruire la végétation, mais peuvent aussi détruire les semences accumulées dans le sol et même parfois le sol (ex. glissement de terrain important ou un feu intense). Plus la perturbation est intense, plus la successsion végétale contiendra d'étapes. |
Ce schéma symbolise la succession végétale à la suite d'un feu intense. La végétation est entièrement brûlée, le sol s'en trouve modifié et il ne contient plus de graines. Des semences de plantes seront lentement transportées par le vent ou les animaux. Les premières semences à germer seront celles adaptées à une grande luminosité et un sol pauvre. Ces nouvelles plantes enrichiront le sol et créeront un milieu favorable aux essences de lumière. Ces arbres vont croître et créer de l'ombre au sol. De nouveaux types d'arbres vont s'installer, ceux tolérant à l'ombre. Ils vont pousser lentement sous les arbres de lumière. Lorsque les arbres de lumière vont mourir, les essences tolérantes à l'ombre vont s'être suffisament développées pour que de nouveaux arbres de lumière ne soient pas en mesure de croître étant donner que ces derniers ont besoin d'une quantité importante de lumière pour se développer. Les essences tolérantes vont poursuivre leur croissance et de jeunes arbres tolérants vont s'installer en dessous des gros pour remplacer les premiers lorsque l'occasion se présentera. À partir de ce moment, la forêt aura atteint son climax et sera relativement stable jusqu'à la prochaine perturbation majeure. |